hizb al Saifi (5)
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hizb al Saifi (5)
• Ô mon Dieu et mon Maître, débarrasse-moi ainsi que les miens et mes frères (dans la Religion), tous ensemble, du feu, et de toutes les causes de préjudices et d’égarements, *de tous les malheurs, de tous les défauts, de toutes les calamités, les catastrophes et les afflictions…
« Débarrasse-moi du feu ». De quel feu s’agit-il ? Du feu de l’enfer ? Cette oraison a été donnee directement par le Prophète (SAWS) à Imam Ali, donc la théorie de l’enfer ne tient pas dans ce contexte.
Sidi Fakhreddin dit ce qui suit dans la Qasida No.63, vers No.1
(1) Dans le livre d’Allah j’ai trouve une lumière Dont chaque signe recèle un grand mystère.
Les vertueux avancent spirituellement selon un système bien défini. Zikr avec la langue, le cœur, l’âme et ensuite le corps entier (Istilam). La porte de la station de « Hamd » s’ouvrira ensuite, suivie de « hamd el Hamd », de « Shokr », et finalement les divers degrés de la station du « Shokr ».
Une fois qu’il aura franchi une de ces étapes, le Mourid aura l’impression d’être bloque, confine, comme un fonctionnaire qui aura passe trop de temps dans un poste qu’il avait auparavant convoite, mais qui lui semble a présent trop petit pour lui. Cet état est rendu plus insoutenable par le fait que le fonctionnaire, ou dans notre cas le mourid, peut effectivement voir le poste supérieur et brule d’envie d’y arriver, mais il ne peut pas bruler les étapes et se voit donc force de prendre son mal en patience.
Cet état de langueur du mourid qui désire avancer mais n’en est pas capable, s’appelle l’état de « Je vois du feu de loin ». C’est l’état dans le quel se trouvait Sayyidina Moussa : » Lorsqu’il vit du feu, il dit à sa famille: «Restez ici! Je vois du feu de loin; peut-être vous en apporterai-je un tison, ou trouverai-je auprès du feu de quoi me guider»(Taha-10)
(Mawlana a pris l’exemple de Sayyidina Moussa) car c’est un but auquel il aspire avec tout son être, mais qui dans l’immédiat est hors de portée et dont le désir brule au fond de lui comme une flamme.
Mais, une fois effectivement rendu à l’étape suivante qu’il aura tellement désirée, la flamme sera remplacée par la lumière de cette étape et cette lumière l’enveloppera. Il s’agit ici de ce que Sayyidina Moussa recherchait : » de quoi me guider ».
Le cerveau humain n’est pas équipé pour comprendre ces propos, mais c’est avec le cœur qu’on les comprend.
« Le feu » dont il est question ici est donc celui qui est associe aux diverses étapes de la marche vers Allah dont le seul soulagement est de compléter la marche.
« Mazârr », pluriel de « mazarra », qui vient de « zarar, » qui signifie dommage ou préjudice, selon la nature du « zarar » en question, matériel ou immatériel.
« Mazâll », pluriel de « mazalla », vient de « zalâl », Toutes les formes d’égarement ou de perdition.
« Masa’eb »=catastrophes
« Nawa’eb »=calamites, épreuves du temps.
Ma‘â’ib ; pluriel de ma‘îba, (défaut, défectuosité, faute) ce qui rend l’homme faible dans l’accomplissement de son devoir envers Dieu.
Lawâzim, pluriel de lâzim, c’est le mal qui est inhérent a quelque chose mais dont cette chose ne peut se débarrasser comme les épreuves de la vie ou le prix a payer pour l’avancement spirituel.
Question : Si de par leur nature même les épreuves de la vie sont une nécessité dont on ne peut se debarasser, comme peut on donc demander a Allah de nous en débarrasser?
Reponse : Il existe une étape de la marche vers Allah appelée « Bar el Aman » qui se traduirait ici par « étape de la sécurité ». rendu la, vous serez a l’abri des épreuves du temps.
Homoum de hamm signifie préoccupations
* qui me couvrent tous de chagrin…
ghoumoum, pluriel de ghamm, vient d’un verbe qui signifie couvrir ; le chagrin couvre en effet la joie. Sidi Fakhreddin a dit :
Sachez en vérité que je suis témoin
L’angoisse est un chagrin qui se dissipe par mon épée
* Par la succession de différentes formes d’épreuves qui se ressemblent sans être pareilles , et les sortes de peines qu’impose le décret divin
ma‘âriz, pluriel de mi‘raz, lieu où se manifeste une chose, occasion où une chose se produit. Nous traduisons par différentes formes, car les formes changent d’un lieu à un autre, d’un moment à un autre.
Al-qazâ’ : traduit ici par décret divin.
- Al Bahr al madid Ibn Ajibah
- Enseignements de Sidi Fakhreddin, L'efficacite de HIzb-al-Kabir
- Enseignements de Sidi Fakhreddin
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